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Les AVENTURES de GRIBOUILLE de la FELHOTTE

Mon Education

 

    MON EDUCATION

 

       Les premiers jours passés dans ma famille adoptive m'ont quelque peu désorienté. Toutes mes habitudes sont bouleversées et je trouve ma nouvelle maman un peu sévère. D'ailleurs je ne comprends rien à ses ordres et surtout à ce mot qu'elle répète sans cesse "NON". Moi, j'ai envie de faire ce que je veux !!!! Bon, il faudra voir !

       Aujourd'hui, maman m'enfile une espèce de corde autour du ventre !!! puis y accroche un grand lien. J'ai la trouille au début, mais je comprends très vite que nous allons partir en ballade. Elle me dépose dans un engin à quatre roues, m'y attache et s'installe sur un siège devant. Subitement l'engin se déplace tout seul, c'est trop marrant !!!!

      Nous arrivons dans un immense enclos où des bêtes géantes sont enfermées dans des boxes. Leurs grandes têtes dépassent et me terrorisent. Je croise un petit chien qui semble très à l'aise. Nous nous reniflons un moment, c'est une belle chienne et nous sympathisons aussitôt.

 

 

     Elle se met à courir vers la sortie du hangar et je la rattrappe facilement. Nous entamons une sorte de jeu qui consiste à nous bousculer l'un après l'autre, quand tout à coup, stop, nous sommes bloqués entre les pattes d'un gros monstre noir dont le museau garni d'énormes dents, souffle vers nous un air chaud et humide. 

     Collés l'un à l'autre, tétanisés, nos pattes sont paralysées !  Mais subitement une force s'empare de  moi : avec mes dents je saisis ma petite copine par la nuque, l'entraîne vers le côté, au bord d'un précipice. Nous sautons dans le vide et portés par une douce brise, nous atterrissons lentement dans un pré où l'herbe est grasse et douce.

     La petite est folle de joie et nous nous serrons l'un contre l'autre, rassurés.

     A ce moment précis, j'entends : "Gribouille, réveille-toi, viens nous allons voir l'écurie des poneys". C'est maman qui me sort de mon rêve, dommage !!

     Mais où est passée la petite chienne si sympa ??

 

     ????


     De retour à la maison, j'espère retrouver bientôt la "petite" et me lance dans une multitude de découvertes très intéressantes. Cependant, une question reste sans réponse : pourquoi maman se fâche-t-elle lorsque je fais mon petit pipi sur le carrelage de la salle à manger ? Tout cela est très compliqué !!

     Un matin, après une bonne nuit et un brossage des plus agréable, nous nous installons dans l'engin à quatre roues qui se déplace tout seul et arrivons dans une grande prairie où se trouvent déjà plusieurs chiens très agités. Ils semblent énervés et je m'interroge sur ma présence. L'endroit s'appelle "l'école des chiots". Je me retrouve dans un petit parc avec trois autres chiots dont la taille est immense et qui semblent  se connaître déjà très bien. Impressionné et terrifié, je fonce me blottir près d'un buisson, espérant ainsi échapper à leur attention.


 

 

     C'est raté, les monstres s'élancent sur moi ; je me mets à hurler de toutes mes forces AU SECOURS, AU SECOURS ! Pourquoi ne vient-on pas me délivrer ? Ces brutes me font mal, ils sont si lourds, je n'arrive plus à bouger. Je dois réagir....  Mon instinct de défense me fait pousser un grognement qui sort de mes entrailles : je deviens un géant dominant mes adversaires et d'un puissant coup de pattes, projette le plus imposant vers l'extérieur. A cette vue, le second de ces dragons tente un saut dans ma direction. Le malin ne s'attendait pas à ce que mon souffle fasse dévier sa trajectoire et le propulse contre le grillage. Quant au troisième, comprenant que j'étais le plus fort, il s'enfuit tremblant et tête basse. Retrouvant ma taille normale, je passe le reste de la journée à penser que l'apprentissage de la vie est bien difficile et à rêver à la "petite" avec laquelle je m'étais si bien amusé récemment.

 

     Ma nuit fut douce ! Après une toilette bâclée....... (oh là là, je ne suis pas content), je constate que maman n'est pas très joyeuse. Aurais-je fait une grosse bêtise ? Je l'observe du coin de l'oeil : elle s'active dans la véranda, installant lentement un lit suspendu qu'elle nomme "hamac" et s'y allonge. De mon regard intense je demande l'autorisation de me blottir contre elle pour la réconforter et m'assurer qu'elle n'est pas fâchée. Chouette !!! me tendant les bras, elle balaye toutes mes inquiétudes et nous passons ainsi de longues heures.

 

     Retrouvant sa vitalité, maman m'annonce que nous allons en ballade.

 

     Je reconnais le grand hangar où habitent les chevaux et me mets à frétiller de tout mon corps. La "petite"  s'y trouve peut-être ? Je monte rapidement les hautes marches menant à la salle où ne se tiennent que deux cavalières buvant un café. Maman et moi nous dirigeons vers la terrasse qui domine toute la vallée et apprécions la paix de cet endroit.

     Soudain, déboulant de nul part, la "petite" bondit vers moi. S'en suit un balai incessant de sauts, de courses et de bisous.

 

 

     Une des cavalières s'écrie : "Tartine, ne va pas trop loin !". A ces mots, la "petite" s'immobilise un instant, et se rapproche de la terrasse.  Enfin, je connais à présent son nom : "Tartine" et je le trouve vraiment ravissant !!!

 

     Donc, Tartine et moi courons à perdre haleine, dans tous les sens. Elle semble connaître parfaitement l'endroit et m'entraîne vers les écuries où d'immenses tas de paille nous servent de cachette.

 

 

     Plusieurs personnes s'activent près des chevaux, certains s'occupent du brossage, d'autres balayent les couloirs et d'autres encore remplacent la paille des boxes. Un bruit inhabituel nous parvient, semble se rapprocher pour finalement devenir effrayant. Je suis Tartine qui se faufile derrière une petite porte. Le bruit est juste à côté. Nous tentons un regard furtif : horreur ! un immense engin vert, avec d'énormes roues, bien plus grandes que celles de l'engin à maman, se dirige dans notre direction puis s'immobilise à notre hauteur. Ne plus bouger me paraît être la seule solution, mais Tartine n'est pas d'accord et risque un pas en avant afin d'explorer la "chose" Je la suis et nous grimpons sur une petite plateforme. L'engin bouge immédiatement son long nez à l'extrémité duquel est accrochée une sorte de grande pelle ; c'est l'endroit où nous nous trouvons. Le long nez s'élève lentement, nous voilà prisonniers. Dans quelle galère nous sommes-nous encore fourrés ? Réfléchissons.......... Le regard terrifié  de Tartine me fait réagir violemment : spontanément, un grognement sortant de mes entrailles décuple mes forces et mon imagination : à côté de moi une toile de coton se met à bouger, se dépliant lentement. J'entraîne Tartine et nous nous glissons en dessous. La toile se gonfle ; avec mes dents j'en saisis les quatre coins, conseille à Tartine de s'accrocher à moi de toutes ses forces et doucement nous montons vers le toit du hangar où se trouve un grenier. Nous nous posons lentement et nous nous retrouvons sur un plancher. Délivrés de l'engin mais pas sortis d'affaire, nous explorons l'endroit et apercevant une échelle, entamons une descente vertigineuse. C'est en roulé-boulé que nous rejoignons la terre ferme.

     Ouf, que d'émotions !!!! "Merci mon héros, viens, allons nous rafraîchir au petit ruisseau" me lance joyeusement Tartine !!!!


     A BIENTOT POUR LA SUITE ......... AU CHAPITRE 2 a)


Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

Commentaires

  • zepic
    • 1. zepic Le 28/01/2012
    trop trop mignon gribouille j 'adore super !!!

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