Les AVENTURES de GRIBOUILLE de la FELHOTTE

CHAPITRE 4 - c) L'oiseau Blanc

 

     Plus aucun doute pour moi, c'est bien mon ami l'oiseau blanc qui s'approche et son allure majestueuse m'impressionne, augmentant encore mes craintes de ne pas être reconnu.


 

 

     N'écoutant que mon courage, je me lève et apparemment la couleur de mes pattes le laisse indifférent, aussi, oubliant ma punition, je tente un appel : "miaou, miaou", quelle horreur, ces sons ridicules et incompréhensibles sortent encore de ma gorge. J'ai honte !!! Je veux m'enfuir, lorsque d'une voix douce et apaisante, il murmure : "calme toi, Gribouille, je comprends parfaitement ton langage. Tu es tourmenté et je suis heureux de t'offrir mon aide ; viens, ne perdons pas de temps, installe-toi sur mon dos et tu m'expliqueras tout".

     Dans un envol magique et étourdissant, je lui raconte ma punition et la phrase du génie : "lorsque devant tes yeux apparaîtra un disciple jouant d'un instrument triangulaire à cordes inégales, installé en haut des marches surplombant une vaste cité, tu retrouveras ton apparence".

     Nous entamons donc un survol de quelques grandes villes, scrutant les édifices publiques et monuments, construits sur les hauteurs.

     Apercevant une tour dominant le paysage, nous nous posons discrètement sur la place aménagée devant l'entrée. Une foule de touristes occupe les lieux nous obligeant à rester cachés dans les buissons.

     Un spectacle magnifique nous est  offert par le rayonnement du soleil : une réalisation de vitraux dans laquelle  Marc CHAGALL a réussi  la conjugaison de la modernité aux tonalités des verrières médiévales.

     Observant mon émerveillement, l'oiseau blanc me précise  : "nous nous trouvons devant la cathédrale de Reims, chef d'oeuvre de l'art gothique, berceau du sacre des rois de France. Ce monument est l'un des premiers inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO".

     Je comprends mieux, la présence de toute cette foule admirative des moindres détails architecturaux et partage leur émotion.

     Après ces instants contemplatifs, je reviens à la réalité......................... aucun lien avec l'énigme du Génie. Nous reprenons donc rapidement notre voyage en direction d'une autre grande ville que l'oiseau blanc souhaite me faire découvrir. De là-haut, tout paraît  irréel, un spectacle dont je ne me lasse pas ! Des constructions à perte de vue, attirent mon attention. Nous allons enquêter dans cette ville.


 

     C'est  immense, jamais nous ne pourrons résoudre l'énigme, comment pouvons-nous nous repérer ? Je perds confiance. Le Génie est un être bon, la solution ne peut pas être ici !

     Ayant convaincu mon ami, il conscent à quitter cette contrée pour prendre la direction du sud. Après de longues heures dans les airs, la fatigue se fait ressentir, nous obligeant à nous poser dans un endroit plutôt sympathique : un parc charmant nous accueille où oliviers et palmiers se cotoyent. Je repère quelques cabanes en bois qui nous serviront d'abri pour la nuit.


 

 

     L'emplacement est magnifique, très calme et nous sombrons rapidement dans un profond sommeil.

     Un vacarme et des cris me réveillent brutalement. L'oiseau blanc n'est plus près de moi et une voix rauque me parvient : "Regardez dans cette cabane, j'y ai enfermé un drôle d'animal, il faut l'attraper, il aurait sa place dans un cirque".

     AU SECOURS, AU SECOURS, JE SUIS PRISONNIER ! .............................................................

     Une brute me bloque contre la paroi de la cabane, me passe un large collier et me traîne vers un bâtiment blanc où un surveillant nous attend.


 

 

     Je suis perdu, où est l'oiseau blanc ?

     Le lourdeau m'attache au pied d'un support de plante, avant de disparaître au fond d'une cour, accompagné du gardien, lorsqu'un léger craquement me parvient d'un arbuste fleuri. Mon ami est là, il ne m'a pas abandonné, mais comment faire pour me délivrer ?

     Je me concentre, rassemblant toutes mes forces, et c'est à ce moment précis que, sortant de mes entrailles, un grognement décuple ma taille, explosant le collier grotesque qui me retenait captif. Je me précipite vers mon ami et nous nous envolons hâtivement, sans cette fois, profiter de la beauté du paysage, car le danger est trop présent.

     Notre fuite vers le ciel nous ramène à des sentiments plus calmes et progressivement nous retrouvons nos esprits pour ne nous concentrer que sur la solution de l'énigme du Génie.

     Soudain un bruit assourdissant vient troubler la quiétude de notre voyage dans les airs, laissant présager de nouveaux tracas. Affolés par ce grondement qui se rapproche, la panique nous gagne, quand une scène aussi hallucinante que surnaturelle nous apparaît : nous croisons un énorme engin volant ressemblant à mon ami l'oiseau blanc et les vibrations qu'il émet nous mettent en péril.


 

 

     Le tourbillon provoqué par son passage dévie notre trajectoire............................ mon ami ne contrôle plus la situation et semble désemparé. Je perds connaissance et c'est le trou noir..........................   Paradoxalement, mon esprit cherche un refuge apaisant et la vision de ma copine Tartine et de nos courses joyeuses y réussit à merveille.

     Je sors du néant, couché près de mon ami l'oiseau blanc, dont une patte blessée dans notre chute,  le fait souffrir. Cependant, observant les alentours, l'espoir de sortir de cette impasse, renaît, tant la beauté du paysage nous émeut : en effet, j'ignore de quelle façon, mais nous nous trouvons sur le toit d'un petit immeuble, et l'aube nous offre un fabuleux lever de soleil.


 

 

     Après la magie de ce spectacle grandiose, nous décidons de tenter un envol en dépit de la blessure de mon ami.......... Impossible, dès le premier pas, c'est la chute au bord d'un escalier, suivie d'un roulé-boulé le long des marches ; l'atterrissage est brutal et fracassant !

     "Mais que se passe-t-il donc ?" lance une voix masculine.

     Nous sommes sonnés, tétanisés, et c'est blottis l'un contre l'autre, tremblant de tous nos membres, que l'inconnu nous découvre..............

     "Eh bien, en voilà une surprise, des visiteurs bien mal en point, je dois dire !!!!!!"

     L'homme paraît serein, il porte un large chapeau de paille, ses dents serrent une pipe dégageant une forte odeur de tabac, son visage marqué par le temps, est éclairé d'un regard pur et doux, anéantissant toutes nos craintes : j'en oublie mon apparence et mon langage !

     "Venez les amis dit-il, je vais examiner la patte blessée, vous avez de la chance, jadis j'étais soigneur dans un parc animalier".

     C'est donc en toute confiance, que nous nous abandonnons aux soins de ce personnage pittoresque : il se dirige vers une armoire métallique contenant de nombreux flacons, bandages, pansements etc, et s'installe près de mon ami en souriant.

                             RENDEZ-VOUS POUR LA SUITE AU CHAPITRE 4 - d)......................................

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

Commentaires

  • arlette
    • 1. arlette Le 23/08/2011
    Bravo et courage pour la suite de tes aventures, c'est passionnant ! Arlette
  • arlette
    • 2. arlette Le 25/08/2011
    Un petit coucou et un gros câlin en attendant de le faire moi-même - A très bientôt -
    Arlette
  • ar
    • 3. ar Le 08/09/2011
    Le hasard fait parfois bien les choses et je suis certaine que vous serez bien soignés par ce
    personnage mystérieux, courage Gribouille -
    Gros câlins - Arlette

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